أكاد أن اسقط
أكاد ألا اسقط
أفكر
فقط
وأنسى
يا عميق الحزن
صدرك نافذة
وأنت الزجاج
تكشف عن سرك
وتلوم الريح حين تنثره
على السهول كحبات اللوز
لا تقل انك متعب
بل قل أنا التعب
كل لحظة تبني جسدك
كل لحظة تهدم جسدك
أنت
أنا
أنتم
هل سمعتم
هل رأيتم
كيف وزع حطاب الليل
اغصان شجرة لقيطة
على حديقة الشياطين
كان ذلك مجرد كابوس
شيخ قرر ان يكون
ثم قرر الايكون
لذلك رقص
لذلك باع نصفه ليشتري علبة حياة من صنع همه… لكنه مات قبل ان يسرق من العلبة نصف ابتسامة من امرأة هجرته عندما كان يحلم بقطعة من أمل تعيد له روح الشمس التي سرقها الليل من يد القمر….
اتخيل وكأني احببت
أتخيل وكأني انا ذلك
الذي كتب الشيخ والبحر
او كنت أنا من رسم على غلاف تلك الرواية وجه رجل جلس على رصيف الفكرة…. لينشغل لحظة باكل يده ثم وجهه… الى ان ينتهي…. لتكون نهايته كما ارادها صنع الله ابراهيم….
في يوم ما…. او في لحظة….
ربما ساعيد ترتيب الايام…. هناك فقط… ذلك اليوم الوحيد الذي نعيشه…. وهناك ايام لاتخصنا نحن الذين الفنا انتظار الغد الجميل الذي لن يأتي…. الايام الاخرى هي لهم وحدهم لان لهم ما يقومون به من اعمال جليلة انهم يفكرون في الكيفية التي قد تجعلنا نحافظ على صمتنا من اجل ان يتكلموا بدلا عنا….
في الليل انسى
واليوم اكاد ان اسقط
واليوم أكاد ان لا اسقط…. لاني فقط احاول ان ابعثر حروفي فأتركها ترسم منعرجات الامل في الانتظار …
غدا ربما سأكون لانسى… ربما سأستمر….
…
كلمات لاعلاقة لها بالشعر… ولا النثر…. هي حروف سرقتها من علبة الحياة السوداء بلون البياض…..
…
نورالدين وكفى 21/8/2019
Je suis sur le point de tomber
je ne suis pas à la limite
ni de la noyade ni de la chute.
Je pense,
seulement,
et j’oublie.
Ô demeure d’une tristesse profonde
ta poitrine est une fenêtre
et tu es le verre.
Tu révèles ton secret
et tu blâmes le vent quand il le disperse
comme perles d’amandes.
sur les petites plaines et les grandes.
Ne dis pas que tu es fatigué
dis plutôt: “je suis la fatigue”
tout instant développe ton corps
tout instant démolit ton corps.
Toi,
moi,
vous;
est-ce que vous avez entendu,
est-ce que vous avez vu,
comment le bûcheron de la nuit distribue,
les brindilles de l’arbre bâtard
dans le jardin des diables.
Cela a été juste un cauchemar
un vieil homme qui décida d’être
puis il décida de ne pas être
donc il a dansé.
Donc il a bradé sa moitié,
pour acheter une boîte de vie,
fabriquée de son souci.
Mais il décéda avant qu’il récupère
de la boîte un petit sourire
d’une femme qui l’avait quitté
alors qu’il rêvait d’un brin d’espoir
et du retour de l’âme de soleil
volée par la nuit, de la main de la lune,
un triste et funeste soir.
J’imagine comme si j’ai aimé
j’imagine que c’est moi
qui ai écrit le vieil homme et la mer
Ou c’est moi qui ai illustré la couverture de ce roman, sur laquelle on voit le visage d’un vieil homme assis au bord de l’idée… pour être préoccupé pendant un moment à dévorer sa main puis son visage…..
jusqu’à ce qu’il soit fini… afin que sa fin soit comme voulait Sonallah Ibrahim…
Ou comme Hemingway écrivait:
“un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu.”
Un de ces jour … ou en un instant…
peut-être vais-je réorganiser les jours
là-bas seulement…. le seul jour où nous vivons… et là-bas se trouvent des jours qui ne nous appartiennent pas.
Nous qui avions l’habitude d’attendre de beaux lendemains qui ne viendraient pas.
Les autres jours sont pour eux seuls
car ils ont de nobles travaux à accomplir.
Et il est formidable qu’ils réfléchissent à la façon dont nous pourrions garder le silence pour qu’ils parlent en notre nom…
La nuit j’oublie,
aujourd’hui je vais presque tomber
ou je ne tomberai presque pas.
car j’essaye seulement de disperser mes lettres, et je les laisse dessiner des zigzags d’espoir dans le chemin périlleux de l’attente…
Demain, j’existerai peut-être pour oublier encore… et encore
Et/ou peut-être pour continuer… à écrire
Des mots qui ne sont pas de la poésie… ni de la prose….
des mots et des lettres pris dans la boîte de la vie noire teintée de blancheur….