
كن انت كذبة الوجود
يدك في يد الحياة
تقلب
كما تتقلب
لتكون سارق الفكرة
من راس الحلاج
نم كما تريد
فما عاد في القلب
مساحة للموت
ولا للحياة
اخاف ان اكون
في منزلة بين المنزلتين
بعضي هناك
وبعضي هنا
لم اعد اصدقني
لان كل من بكفي
اكتفى بذاته ….
مهما قلت لن تقول
غير كلمة كالشك
كالهزيمة
كالانتصار المغلف بالانكسار
لا انت انت
لا البحر انت
انت
انا
نم فما عاد للصحو معنى
قد تشرق الشمس
لكن في جهة أخرى
سينكسر الضوء عند عتبات المعنى
لن ارى غير كلمات ليست كالاغنيات
جوفاء
جوفاء
نسيت اني كنت البارحة
كان يجب ان انسى
فتاريخ الامس الذي كتبته على اغصان شجيرات اللوز… اكله بياض الازهار…
سافكر في حقيبة فارغة
ساحملها غدا
بها قطعة قماش
ودفتر لتسجيل تاريخ النسيان
وذكرى لرجل كان يصدق بعض من هلوسات همس بها الريح لنافذة الغرفة… ابتسمت الحجرة…. هذه الوجوه التي تبتسم لك سرعان ما تطوي صفحاتك… ليس هناك غيرك… حجرة فارغة… الكل اكتفى بذاته…. ذلك الكرسي كنت انت… نعم انت… كنت محطة استراحة….
الان انت نعم انت… انتهت صلاحيتك… عليك ان تختار وبقوة بين ان تمارس النسيان… او النسيان……….. لا احد سيتذكرك غيرك… فكن اولا تكن… فالمسألة كلها غير مهمة… لكن صدقني لا اريد ان اراك في منزلة بين المنزلتين….
كلمات بيضاء… ازهار اللوز…. بيضاء…. بيضاء…
نورالدين وكفى… 21/11/2020
Pour que tu ne croies pas,
vis comme un mensonge de l’existence,
ta main dans la main de la vie.
Cherche encore
comme tu as cherché par le passé,
afin que tu sois un voleur d’une pensée
de la tête d’Al-Hallaj
Dors comme tu veux
il n’y a plus dans le cœur
un espace pour la mort
ni pour la vie.
J’ai peur d’être
sur la ligne de démarcation
entre deux positions
Une partie de moi là-bas
et une partie ici
Je n’ai plus confiance en moi
car tout ce qui est dans ma paume
s’est suffi de soi.
Quoi que tu dises,
tu ne diras pas
sauf un mot comme le doute
comme la défaite
comme la victoire qui se reflète.
Tu n’es pas toi,
et la mer n’est pas toi,
toi
est moi.
Endors – toi,
l’éveil n’a plus de sens.
Il se peut que le soleil s’élèverait,
mais cela serait de l’autre côté.
La lumière sera réfractée aux seuils du sens,
je verrai seulement des mots
qui ne ressemblent pas aux chansons;
des mots creux,
des mots insignifiants.
J’ai oublié ce que j’ai été avant,
et il m’a fallu oublier
l’histoire du passé que j’ai écrite
sur les branches des buissons d’amandiers,
et qui a été engloutie
par la blancheur des fleurs lorsqu’elle a fleuri.
Je penserai à un sac vide
que j’emporterai demain
avec un morceau de tissu
et un petit calepin
pour enregistrer la date de l’oubli;
et le souvenir d’un homme qui croyait à des hallucinations que le vent murmurait dans l’oreille de la fenêtre de la pièce.
la pièce souriait… ces visages qui te sourient
aussitôt ils vont tourner tes pages
Là-bas il n’y a personne que toi..
une salle vide… tout le monde était satisfait de soi… Cette chaise, c’était toi… oui toi… tu étais une escale, une salle de repos..
Maintenant, oui, tu es toi… ton utilité a expiré… tu dois choisir fortement entre oublier… ou oublier……….. personne ne se souviendra de toi… sauf toi
alors à toi d’être ou ne pas être…
Tout cela n’est pas tellement important
mais, crois-moi, je ne veux pas te voir dans une place entre deux positions…
sur la ligne de démarcation
entre la suspicion et la confiance
Mots blancs…
pages blanches…
fleurs d’amandier… blancheur…. blancheur…
Noureddine suffit… 21/11/2020
Traduction: Mohamed Alaoui M Hamedi
