ما لذلك الدمع
لاينسكب
حشرجة في الحلق
والقلب
لا ينبض
كلما اسعفني البوح
ارى ما لايراه الشاعر
هذا العري
من ذلك الشوق
خشبة مسندة
على سرير من احلام
والروح اليك تهرع
بعض الحب منك
في لمسة
في نظرة
هو ذلك الخلاص
امد يدي
يقطعها سيف الفراغ
هذا البياض
لايرعبني
فقط يذكرني
بالرفاق حين تفرقوا
اصواتهم
رنين كأسي المنكسر
قطعة من زجاج
وقطرة من خمرة
في حلقي
وانا من سكري ارى ما لايراه الشاعر
افلاس على اعلى مستوى من الفقر
وهذا مثلث العطب
أراني اتمايل بين شوارع الامس
لانحاز الى يساري
هناك كانت صغيرتي
ترسم الشمس على نافذتي
المشرعة على البحر
وهذا صوت فيروز ياتي مع الفجر
اضع يدي على قلبي
واغني….
أنا لا اغني….
نورالدين وكفى …… 25/9/2020
Pourquoi ces larmes
Pourquoi ces larmes
ne coulent-elles pas
un râle dans la gorge,
et le cœur
bat si bas.
Chaque fois que la confidence me sert,
je découvre la nudité de cet engouement
que le poète ne voit guère.
Planche raide étendue
Sur un lit de rêves
l’âme accourt vers toi
Un peu d’amour de ta part
dans un toucher
dans un regard
Et ça sera la planche du salut
ainsi que la délivrance
tant attendue.
Je tends la main
le sabre du vide la coupe.
Cette blancheur
ne m’effraie pas
Seulement elle me rappelle
les camarades dispersés
Leurs voix
sont un triste son
dans mon verre brisé
un tesson
et une goutte de vin
dans ma gorge serrée.
Dans mon enivrement
je discerne ce que le poète ne voit pas
Faillite intellectuelle
fiasco pérenne
pataugement de la pensée
C’est un triangle de la panne.
Et je me vois déambulant
à travers les chemins d’Hier
Mes pas m’emmenant à gauche
Là, où était ma petite aimée
En train de peindre le soleil
avec entrain
sur ma fenêtre ouverte sur la mer
et une rose sur ma main .
Et voilà la voix de Fayrouz
qui vient avec l’aurore du matin
*******
(En hiver, je t’ai aimé.
En été, je t’ai aimé.
Je t’ai attendu en hiver, je t’ai attendu en été.
Tes yeux sont l’été, et mes yeux sont l’hiver.
Nos retrouvailles, ô mon amour, sont au- delà de l’été et de l’hiver)
*******
Sur mon cœur je pose la main
et je chante :
je ne chante pas…
je ne chante pas
Traduction: Mohamed alaoui Mhamdi
شكرا جزيلا